Le Blog de Raoru

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Hors série: Une nouvelle vision du web

 

J’ai cru bon de devoir expliquer le début de cet article et les raisons qui m’ont poussé à l’écrire.  J’ai comme projet de réaliser une « œuvre » en rapport avec la société de communication et deux séries m’ont sauté aux yeux car elles  représentent  très certainement la société de communication actuelle.  La première est un anime japonais et la seconde est une web série française, je tiens à préciser ici  que je suis un grand fan de ces 2 genres et que je tiens aussi à leur rendre l’hommage qui leur est dû.

 

 

 

 



Le monde de Sword Art Online.

 

Commençons par l’anime japonais, il s’agit de Sword Art Online. L’histoire se déroule à une époque où l’homme a atteint ce qui semble être le but ultime du geek : la réalité virtuelle. Notre héros Kirito est un passionné de jeu vidéo, c’est quasiment un NEET (Not in Education, Employment or Training ) ce qui veut dire qu’il vit en dehors de la société, « prisonnier » des mondes virtuels. Depuis peu, un nouveau jeu est sorti et ce nomme Sword Art Online, le principe du jeu est d’être transporté dans un MMORPG en réalité augmenté. Le but est simple : permettre au joueur de se sentir vivant dans un monde virtuel, de lui faire ressentir tous ce que l’on peut ressentir dans le monde réel. Kirito se connecte donc grâce à un casque de réalité virtuelle et apprécier ses premières heures de jeu. Mais tout va vite déraper car le créateur du jeu apprend aux 10 000 joueurs connectés que non seulement ils ne peuvent se déconnecter mais en plus que si jamais ils venaient à mourir dans le jeu, ils mourraient dans la vrai vie. Pour finir le jeu ils doivent vaincre le boss final du jeu qui est en haut des 99 étages/ niveaux du MMO. Cet anime est  sublime et touche à des problèmes de notre société actuel tels que l’addiction au MMO. Trois éléments ont tous particulièrement retenu mon attention :

 

Le créateur du jeu offre à tous les joueurs un miroir qui va leur donner leur apparence de tous les jours, pourquoi est-ce important ?  Car on se rend compte que personne n’avait montré sa vraie apparence et je vois en cela une critique de la fausse vie que les gens se font sur les MMO et sur internet en général. Cela amène bien sûr à une situation comique ou un couple d’amoureux n’était en fait que deux geek ultra cliché qui s’étaient donné des apparences plus « avantageuses ». Cela est aussi un clin d’œil sur le fait que quand on croise un personnage féminin sur un MMORPG on aurait plus de 60 % de chance que ce soit un homme qui soit derrière son écran. L’anime est rempli de référence plus ou moins subtil au monde du MMORPG.

 

Le deuxième point est que les joueurs sont enfermés dans cette prison virtuelle mais que, ayant peur de la mort, ils finissent par s’y habituer. On ne voit que rarement des scènes du monde réel et quand notre héros va en ville, tous semble animé et si on ne savait pas que l’on était dans un MMO on pourrait croire à une scène de vie de tous les jours. La force de cet anime est de constamment opposer le monde réel et le monde virtuel mais en les mettant au même niveau, ce qui n’est pas le cas de nos jours car on doit constamment se rappeler que le monde réel ne doit pas nous « échapper ». Hors dans Sword Art Online, on voit des gens qui non seulement s’habitue au monde, mais qui donneraient presque l’impression d’aimer cela. Je vois en cet anime une critique du hardcore gaming sur les MMO mais aussi une incroyable envie de nous plonger dans ce monde car tous n’est pas noir ni blanc. On se surprend même à comprendre ceux qui préféraient y rester !!

 

Troisième et dernier points, les thématiques évoqués par l’anime. Il faut dire ce qui est,  tous le monde, quand il joue à un MMO, se marie, rejoint une guilde, tue les personnages d’autres joueurs pour le plaisir, etc…. Sauf que là, tous arrive pour de vrai et l’idée d’une mort définitive devrait écarter toutes envie de tuer d’autres joueurs sauf que ce n’est pas le cas car derrière l’apparence plutôt jolie de ce monde se cache  anarchie et un chaos. Autre fait, la possibilité de rentrer dans une guilde, un clan  a toujours été trouvé amusante par les joueurs et de faire dans le « social ». Sauf qu’ici de vrais liens se créent et les membres sont déchirés par la mort des autres.

 

Pour conclure sur Sword Art Online,  je dirais que c’est un avertissement à ne pas aller trop loin et ne jamais mêler réel et virtuel même si cela pourrait crée des liens sociaux plus forts, on resterait dans le faux car sur un MMO comme sur internet « tout est mensonge »

 

 



La web série noob.

 

 

Deuxième sujet, Les web séries et en plus particulier la web série française : « Noob ». Qu’est qu’une web série ? C’est une série crée par un groupe de personne et cette série n’existe que sur le web. Cette mode est venue des Etats Unis et a émergé via la société de communication et l’émergence du web. Le but était d’offrir du contenu de fan pour des fans car les premières web série était soit des parodies de films célèbres (Stars Wars, Le Seigneurs des anneaux, Harry Potter) ou basé sur des univers s’en inspirant. Cela a été un succès immédiat et les web séries réussissaient à se créer leur propres communautés, leurs propres identités. Puis la web série est arrivé en France et certaines (Ex : le visiteur du futur) ont dévoilé des acteurs talentueux. Tous comme au Etats Unis, certaines web série française on réunit des communautés autour d’elles. En fait, le système de web série découle de la société de communication car les gens voulaient discuter d’autres choses que les interminables débats  sur les films ultra connus et une web série est un bon moyen de faire parler. Au-delà, de ce simple fait, la web sérié a su, plus que réunir  une communauté, la fédérer et c’est un coup de force des plus importants. Elle a un vrai but social car les créateurs des web séries les plus connus vont à la rencontre de leur public lors de convention, la barrière de l’internet est brisée et on atterrit dans le contact réel entre personne, on sort du toc. Les web séries ont réussi à réunir une communauté le réel et l’internet et ce n’est pas rien.

Je vais maintenant parler d’un exemple précis la web série Noob. Noob c’est 5 saison de 14 épisodes, 44 millions de vue répartie sur 3 chaines (You Tube, Watt, Daily Motion) 18 837 followers sur Twitter, 165 958 personnes sur leurs pages Facebook dont 19 226 qui suivent activement, et chaque épisode à un budget de misère. Ils sont déjà allé à de nombreuses conventions, signant des autographes et accordant des interviews aux radios du web, car le web s’est approprié la société de communication et en à copier le modèle de différentes manières : Le social (Facebook, Twitter), la nécessité d’information (Les journaux en lignes), etc….

 

 

Dernièrement, ils ont décidé de monter un film et ont fait appel au crowfunding.  Le crowdfunding, littéralement «  le financement de la foule »,  est venu des Etats Unis et consiste à faire appels à monsieur/madame tout le monde pour financer un projet.  Bien entendu cela est basé sur de solides communautés car sinon cela ne marcherait pas. C’est en quelque sorte le summum de la société de communication, la communauté finance le projet qu’elle soutient, qu’elle aime pour le montrer aux autres et en cela le film Noob a frappé très  fort. En moins d’une semaine, l’équipe de Noob a réuni 200 000 euros venant de leur fan. C’est un fait sans précédent et cela va surement marquer l’histoire d’internet. Je pense réellement qu’on a affaire à une suite naturelle de la société de communication, où les gens deviennent fan puis acteurs de ce qu’ils aiment. Cela tendrait à amener vers un modèle ou on est plus dans la « consommation de communications » mais où on deviendrait actif et qu’ils en soient de même pour les communautés et forum.

 

 

En guise de conclusion, je dirais que l’avènement du web 2.0 et de la société de communication ont permis aux jeunes réalisateur de trouver de nouvelles idées et  d’explorer de nouveaux univers. Le positif est que dans un grand nombre de ces réalisations tous n’est pas entièrement blanc ni entièrement noir, il y’a un juste milieu et on voit les mauvais et les bons aspects d’internet et de la société de communication.



14/05/2013
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